Combustion
Le
premier point qui explique le rendement considérable d'un poêle de
masse et sa faible consommation de bois est la haute température de
combustion.
Le bois est brulé jusqu'à 1000°C dans un foyer en briques réfractaires de haute qualité (la fonte ne le supporterait pas). Cela permet une combustion presque parfaite, et quasiment pas de dégagement de gaz imbrulés ou de particules polluantes. Le feu devant être le plus rapide possible, on utilise du bois très sec et de petite section.
Accumulation
Le
long parcours des fumées au cœur du poêle permet aux fumées de se
décharger de leur calories, gardant juste le nécessaire pour
assurer le tirage. A savoir 60 °C minimum en sortie de toit, autour
de 100 °C en pied de conduit. Le reste est stocké dans la masse du
poêle au lieu d'être perdu dans l'atmosphère. La clef de cheminée
permet de fermer de façon étanche le poêle en fin de flambée pour
conserver les calories à l'intérieur.
Pour éviter les surchauffes, et permettre de libérer la chaleur jusqu'à 24 h, le poêle doit être lourd, et construit dans un matériau aux caractéristiques thermiques lui permettant le stockage et la restitution longue. Les matériaux minéraux comme la pierre ou la terre conviennent particulièrement.
Rayonnement
Le
chauffage par rayonnement offre un confort incomparable à celui du
chauffage habituel par convection (radiateurs électriques, poêle
fonte, etc).
En outre, grâce au rayonnement permanent du poêle, la température ambiante peut être baissée de 21°C à 18°C pour la même sensation de confort. La portée de ce rayonnement est d'environ 6 m. Et 1° en moins, c'est déjà 7 % d'énergie économisée...
Pour privilégier le rayonnement à la convection, la température de surface doit être modérée. Les matériaux minéraux en général, et la brique de terre cuite en particulier conviennent particulièrement à cet usage.